Quand Belges et Français se rencontrent pour parler des inondations !

24 novembre 2014 à 11:31

Afin d’optimiser la gestion de l’eau de part et d’autre de la frontière, le Contrat de rivière Escaut-Lys a imaginé organiser des journées de rencontre pour les acteurs concernée : les journées Transfrontalières de l’eau, les « Transf’Eau ».

Organisées avec leur homologue français, Les Schémas d’Aménagement de la Gestion des Eaux (SAGE), ces journées permettent de traiter d’un sujet particulier. Cette année, avec le SAGE Escaut, c’est à Valencienne que différents intervenants ont présenté leur travail sur le thème des inondations et leur gestion transfrontalière.

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La journée a tout d’abord commencé avec la présentation des Plans de Gestion des Risques d’inondation (PGRI), en France, en Wallonie et en Flandre. Suite à la directive « Inondation » de l’Europe de 2007, les états membres sont tenus de réaliser ces PGRI ainsi que des documents cartographiques délimitant les zones inondables. Ces documents permettront d’organiser et de planifier les actions, projets, études sur les inondations à l’échelle des bassins hydrographiques. Si la forme du document final (le PGRI) sera identique pour tous, la façon dont il est mis en place et réalisé est laissée à l’appréciation des pays et régions. Cependant, certaines étapes sont incontournables : consultation des acteurs locaux, enquêtes publiques, etc. Les intervenants de la matinée ont donc présenté leurs spécificités dans la mise en place des PGRI dans leur région propre. Pour terminer, Ann Huysmans est venue présenter le rôle de la Commission Internationale de l’Escaut (ISC-CIE) dans la mise en œuvre d’un plan de gestion transfrontalier. Enfin, la matinée s’est conclue sur une table ronde des intervenants ainsi que de certains élus qui ont répondu aux questions du public.

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Pour information, en Wallonie, ce sont déjà 106 projets qui ont été proposés dans le cadre du PGRI sur le bassin de l’Escaut, dont soixante concernent les débordements de cours d’eau et une quarantaine, les coulées de boues.

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L’après-midi s’est attaché à présenter des projets concrets. En effet, la problématique des inondations est déjà forte en soi, mais quand la frontière s’en mêle, cela se complexifie : que faire lorsque des eaux de ruissèlement « belges » engendrent des problèmes en France et vice-versa comme c’est le cas à Tournai. Benjamin Missiaen, du service environnement de la ville, est venu présenter le travail réalisé par le projet Interreg PLICI. Valerie Lorenski, de l’USAN, est ensuite venue présenter le projet Interreg CRESETY qui s’est travaillé à la création de sites écologiques de retenue d’eau dans le bassin transfrontalier de l’Yser.

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